HISTOIRE
De l’ancien château subsistent les douves et quelques bâtiments appelés « le Logis ». Deux anciens logis nobles rappellent le passé féodal : Beaumais (XVIIe) et Corday (1744) ainsi que la motte seigneuriale, classée.
Jusqu’en 1870, la prospérité des forges garantit l’essor de la commune (1530 hab. en 1831). Quelques belles demeures ont été construites au XIXe siècle par des Boucéens « montés » à Paris. La plupart des maisons du bourg datent de la seconde moitié du XIXe siècle.
BOUCÉ, historique
Avec plus de deux mille hectares de superficie, Boucé s'affirme comme la commune la plus vaste du pays d'Ecouché.
Les ruisseaux du moulin de Besnard, du Merdrel, des Landelles mais aussi la Cance assuraient à Boucé une activité florissante au XVIIleme siècle
: on dénombrait alors six moulins et la réputation des forges boucéennes, qui employaient quatre vingt dix ouvriers dépassait les frontières du village.
Partir à la recherche des nombreuses croix est un bon moyen de découvrir les lieux. Commencez votre périple par la Croix des Pastous (pasteurs)
dans le bas du cimetière. Anciennement située à la Fresnay, cette croix d'un mètre soixante, socle et fût en granit, base en pierre blanche, fut ramenée à cet endroit.
L’église Saint Pierre de style grec, fut reconstruite sur l'emplacement même de l'ancienne église en 1840. Elle abrite, un très beau Christ en
bois et les deux statues auparavant exposées dans les niches de l'entrée principale.
Les vestiges de l'église Notre-Dame (X et XIe siècle), parfaitement visibles depuis la route du Bois Pépin, rappellent ce temps où la commune
était encore dotée de deux lieux de culte majeurs.
Dirigez-vous ensuite sur la route de Carrouges en notant au passage les très belles demeures fin XIXe, près de la mairie, que l’on doit
majoritairement à des retraités parisiens en quête du calme de notre campagne..
Le monument des Riaux, sur la route entre Mesnil Scelleur et Montmerrei, fut érigé en la mémoire des huit résistants fusillés le 28 juin
1944.
Vous pouvez conclure votre visite par la croix de la Briqueterie, gracieusement offerte par les Cordey en 1824 et rehaussée quelques temps plus
tard par le fût en granit de quatre vingt dix cm, ou bien encore à Troussel où une ancienne ferme fortifiée à deux tours est visible de la route.
ASPECTS GÉOGRAPHIQUES:
Superficie : 2013 ha, la plus vaste du Pays d’Écouché
Cours d’eau : la Cance et ses affluents
Géologie dominante de schistes et calcaires
Paysages : bocage très élargi par suite de remembrement, drainages.
L’HABITAT :
Répartition : le bourg et une dizaine de hameaux
Nature des matériaux des constructions anciennes
Murs : pierres plates de schiste, briques et très peu de colombages
Toitures : tuile majoritaire et ardoise dans le bourg
Curiosités, éléments remarquables...
L’église Saint Pierre fut construite de 1831 à 1840, semblable à celle de Mortrée.
Vestiges de l’église Notre Dame désaffectée ( la nef date de 1575)
Chapelles : Notre-Dame auxiliatrice, route de Rânes, Sainte Geneviève au Mesnil et St Gervais à Cordey (privées)
Au cimetière créé en 1784, la tombe d’un soldat marocain juif de la 2° DB.
Monument commémoratif de la Résistance des Riaux
L’hôpital Saint Michel n’existait plus au XVIII°. Celui d’Argentan, gravement sinistré, s’installa provisoirement en 1944, dans les locaux du
patronage St Louis et chez Madame de Fontenay
De l’ancien château subsistent les douves et les communs. Un manoir est construit sur l’implantation
Autres manoirs : ceux de Cordey (1774) et de Beaumais à Troussel (XVIIe)
Fermes typiques : fermes de Gué, de Chédouit.
Belles demeures construites par des Boucéens émigrés à Paris aux XIX° et début XX°.
Maisons à vendre : une dizaine par an
Logements à louer : sept ou huit en moyenne.
Rue venant de Vieux-Pont
Au pied de mon arbre, je vivais heureux ... Le stade : territoire des jeunes.
Georges Brassens
Beaumais, ferme fortifiée
Pour voir des phots de Boucé, cliquez sur le lien ci-dessous