LA MUNICIPALITÉ
La commune compte 170 habitants au
1er Janvier 2013  (données INSEE – population totale).

Horaires de la Mairie
Le lundi et jeudi de 10 h à 12 heures

Té/fax : 02.33.36.79.04
Mail : Courriel
Blog : mairiestbrice.canalblog.com

Réalisations communales récentes :
-  Rénovation de la salle polyvalente avec création de sanitaires,
-  Effacement des réseaux avec éclairage public.
-  Rénovation du court de tennis.
-  Création d'un blog.

 

 

ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES
Une menuiserie (M. DUGUÉ Brice – La Croix)
Sept exploitations agricoles dont quelques unes à élevage équin,
Une Coopérative d'Utilisation de Matériel Agricole.

 

CONVIVIALITÉ, FESTIVITÉS
Le Comité d'animation aux, activités diverses : repas à thèmes, feu de la Saint-Jean, randonnée pédestre hebdomadaire...
Une salle polyvalente entièrement équipée, libre à la location pour les habitants de la commune et hors commune et les associations.
Une Société de chasse, une Association d'Anciens Combattants, un Club du Troisième Age qui se réunit un jeudi sur deux.

 
Une Maison des associations et un court de tennis largement ouverts à tous.
 
La Maison des Associations dite « La Charlotte ».

 

 

ASPECTS GEOGRAPIQUES:
Saint-Brice-sous-Rânes est située à 5 km de Rânes, à 7 km d'Écouché et à 15 km de Putanges-Pont-Écrepin.
Sur substrat hercynien, 945 hectares de bocage très distendu par regroupement des terres et réduction des haies. La moitié des surfaces est semée de maïs-fourrage et de céréales, l'autre moitié, en prairies naturelles, est dédiée à un élevage fermier de trotteurs et à l'élevage, principalement à l'herbe, de bovins tant pour le lait que pour la viande.


L'HABITAT:
Répartition : un bourg d'une vingtaine de maisons et vingt-cinq hameaux et maisons isolées.
Nature des matériaux des constructions anciennes : pierres de grès, tuiles de pays et ardoises mélangées.
Charmant bourg, constitué de maisons traditionnelles rénovées, blotti en bas de coteau autour de son lavoir surplombé de l'église, du cimetière et d'une remarquable butte surmontée d'une chapelle.

HISTORIQUE
Le site a été occupé de longue date comme l'indiquent les vestiges préhistoriques (outils et armes de pierre…) et gallo-romains (tuiles…) trouvés sur le territoire de la commune. Le Site Archéologique de Saint Brice sous Rânes est le seul site d'atelier d'outils bifaciaux daté de tout le grand Ouest. Il se situe à la limite du Massif armoricain et les derniers Néandertaliens de Normandie sont passés y collecter et y tailler les silex.
 
En 1335, la paroisse de Sanctus Brictius est citée dans un Pouillé (registre ecclésiastique) du diocèse de Séez. Ce document précise que, du point de vue religieux, la cure est à la présentation de la collégiale Saint-Nicolas du Merlerault, alors dans le diocèse de Lisieux (de ce fait, les chanoines du Merlerault perçoivent la part principale de la dîme versée par les habitants de la paroisse de Saint Brice). Cette paroisse fait partie (au sein du diocèse de Séez) du doyenné d'Écouché dans l'archidiaconé du Houlme.
Sous l'Ancien Régime, la paroisse fait partie de la baronnie d'Écouché jusqu'en 1717 (date de sa vente au seigneur de la Motte - en Joué-du-Plain - par Charles le Tonnelier de Breteuil, dernier baron d'Écouché). Saint Brice fut donc rattaché au « marquisat de la Motte-Lézeau » jusqu'à la Révolution.
Sur le plan judiciaire, Saint-Brice appartenait à la sergenterie du Houlme (pays d'Houlme), subdivision de la vicomté de Falaise.
1687 : deux ans après la révocation de l'édit de Nantes de Henri IV qui était censé mettre fin aux guerres de religion, construction d'un grand retable dans le chœur de l'église (la Contre-Réforme entend affirmer la prééminence du culte

catholique sur le protestantisme).
1702 : comme suite à la désunion de la vicomté de Briouze, Louis XIV crée une haute justice à Saint Brice.
1730 : Jean Baptiste Le Verrier, écuyer, est seigneur de la Conterie en Saint Brice.
Vers 1785, le curé est César Alexandre Guyon des Diguières (d'Argentan).
NB :
Plusieurs documents, antérieurs à la Révolution française de 1789, désignent le lieu sous la forme Saint Brix.
Ainsi en 1547, Jacques d'Harcourt, outre son titre de baron d'Écouché, est noté : seigneur de Saint Brix (et autres lieux) ; un de ses descendants, Pierre d'Harcourt (décédé en 1648), baron de Lougey et de Saint Ouen, est encore seigneur de Saint Brix (cette désignation rappelle la prononciation, encore entendue dans les années 1950 chez les plus âgés : saint Bri, et cela malgré la nouvelle orthographe fixée à la Révolution lorsque Saint Brice devint une commune du canton de Rasnes, entre 1790 et 1802).
Les sobriquets dont on affublait les habitants de la commune étaient : « les patrouillards » (allusion à la chouannerie) et « les culottes jaunes ».

 

 

Construite à flanc de coteau, l'église du XVIII° siècle ne manque pas d'allure avec son porche-clocher qui surplombe la nef, le cimetière en pente, le lavoir peuplé de carpes et le bourg aux murs de grès.

 

L'intérieur à la riche décoration, retient l'intérêt: les vastes fresques de la voûte de bois, les vitraux restaurés par assemblage des fragments d'origine par un lien dit plomb de casse, la chaire de bois de chêne très riche en bas-reliefs de qualité.

 

 

Tout près, une butte de terre de belle hauteur qui porte en son sommet la chapelle

 

Notre-Dame de Pitié, témoigne de la vraisemblable reconversion d'une motte

 

féodale qui constituait l'ultime refuge des populations du Haut Moyen Age en cas

 

d'attaque armée.

Plus récemment, lors de la bataille de Normandie, en Août 1944, la progression américaine fut bloquée pendant quatre jours par la résistance des forces allemandes en appui sur les tout proches bois de Rânes. Il s'ensuivit une double canonnade de la commune de Saint-Brice, tant allemande qu'américaine, la population étant blottie dans des tranchées relativement protectrices. Pendant trente-six heures, sans discontinuité, la pluie d'obus n'épargna que de rares parcelles. On releva deux civiles tués et plus de cent animaux qu'on enfouit dans des trous de bombes.