BATILLY, historique
Les communes de Batilly, Bernay, Mesnil-Glaise et des Treize-Saints totalisaient encore six cents âmes au début du XIXe siècle avant de fusionner en 1839.
LE BOURG : Son église, inaugurée en 1868, réclama trois années de construction et coûta soixante deux mille francs. A l’origine, le clocher n'était doté que d'une seule cloche, ce qui déplaisait fortement au curé de l'époque... Sous son impulsion, on en installa deux autres. La première, baptisée Eugénie est issue d'une souscription paroissiale ; la seconde,répondant au joli nom d'Henriette, pèse à elle seule huit cents kg et fut offerte par le conseil municipal.
    BERNAY :
Au IXe siècle Bernay appartenait à St Aldric, Évêque du Mans, et comprenait « La Vigne » et « La Milière».

MESNIL-GLAISE :

Le petit chemin près du pont vous fera découvrir les lieux d'une manière sportive. A mi-parcours, la chapelle vouée à St Roch constitue un lieu de pèlerinage très ancien mais toujours actif. Chaque lundi de Pentecôte, les pèlerins des environs implorent la guérison à celui que l'on représente toujours accompagné de son chien.

Les pèlerins pour atteindre la chapelle de St Roch, sise à mi-côte, empruntent un raidillon rocailleux, pratiqué au flanc de la colline. Rustique et étroit oratoire, ouvert à tout venant, car St Roch, paraît-il, n’a jamais pu y souffrir de porte. La voûte est gothique, les murs sont tapissés d’une cinquantaine d’ex-voto de marbre. Celui qui trône au centre est facile à identifier, c’est le patron, le plus efficace des saints pour guérir les maladies infectieuses des hommes et du bétail. En haut chapeau et en bottes, il relève de la main droite son manteau vert à bordure rouge pour montrer sa cuisse ulcérée, la main gauche sur la poitrine ; à sa gauche le chien, un pain dans la bouche.

Jusque dans les années soixante, les dévotions à Saint Roch attiraient les foules chaque lundi de Pentecôte.

Quelques mètres plus hauts, le panorama unique sur la vallée de l'Orne vous rappelle que la Suisse Normande débute ici, sous vos yeux. Le château fin XIXe siècle domine le site et doit sa particularité à son implantation sur un rocher et sur les ruines d'un château plus ancien.
Le manoir et la ferme complètent l’ensemble de ce cadre magnifique, idéal pour vos balades dominicales.

L'Orne à Mesnil-Glaise

Photos prises par Stéphane Coulon

TREIZE-SAINTS :
Le château, dont il ne subsiste qu’une aile, fut détruit après la révolution. La charmante petite chapelle fut construite pour laisser une trace de l’ancienne église Notre-Dame vendue en 1879.
A voir également, la belle croix restée à l’emplacement de l’ancien cimetière.