MESNIL-GLAISE :
Les pèlerins pour atteindre la chapelle de St Roch, sise à mi-côte, empruntent un raidillon rocailleux, pratiqué au flanc de la colline. Rustique et étroit oratoire, ouvert à tout venant, car St Roch, paraît-il, n’a jamais pu y souffrir de porte. La voûte est gothique, les murs sont tapissés d’une cinquantaine d’ex-voto de marbre. Celui qui trône au centre est facile à identifier, c’est le patron, le plus efficace des saints pour guérir les maladies infectieuses des hommes et du bétail. En haut chapeau et en bottes, il relève de la main droite son manteau vert à bordure rouge pour montrer sa cuisse ulcérée, la main gauche sur la poitrine ; à sa gauche le chien, un pain dans la bouche.
Jusque dans les années soixante, les dévotions à Saint Roch attiraient les foules chaque lundi de Pentecôte.
Photos prises par Stéphane Coulon